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     Rien ne va plus à l’UMP. Après l' échec de la médiation Juppé, tous les regards sont désormais tournés vers le grand frère. Récapitulatif.d’une semaine agitée.

    Copé président par procuration(s)

    « Quand on se prend la droite décomplexée de Copé à la pointe du menton, on ne peut pas rester sans réaction » ironisait samedi un proche de Fillon. Si les deux camps ont dénoncé des irrégularités dans le scrutin, les résultats semblent pourtant montrer que la victoire de Copé ne souffre aucune contestation et que tout s’est déroulé en toute transparence. Pour preuve, ces résultats dans les Bouches du Rhône :

    «152 procurations ont été établies, sur un total de 639 suffrages exprimés, soit un taux de 23,78%. AVEC LES PROCURATIONS: Copé 71,67% Fillon 28,33% SANS LES PROCURATIONS: Copé 47,89% Fillon 52,11%» 

    L’UMP est-il un parti de quiches ?

    Le Point rapporte qu’à Nice, un assesseur excédé par l’afflux de procurations aurait déchiré celles qui ne lui semblaient pas conformes et les aurait dissimulées sous un bout de quiche, un geste qui a provoqué un véritable tollé dans les rangs de l’opposition : « si les Niçois se mettent à manger des quiches, c’est vraiment qu’il n’y a plus aucun respect des traditions et que le parti est au bord de l’implosion » se lamentait un militant, reconnaissant toutefois que cette élection était une belle salade.

    Mais finalement, hormis des irrégularités à Nice, dans les Bouches du Rhône et en Nouvelle-Calédonie, de nombreuses procurations non conformes et des décomptes de voix qui ne prennent pas en compte tous les bureaux de vote, tout s’est passé dans le calme et dans la transparence « Le flou autour de cette élection a été d’une grande clarté » rapportait jeudi un proche de Copé.

    La menace Cheminade

    A qui profite le crime ? Si certains pensent que l’UDI et le FN vont pouvoir accueillir les déçus de l’UMP et que ceux qui n’ont pas pu se présenter (NKM, Le Maire) vont gagner en crédibilité, personne ne pourra contester que le grand gagnant, c’est évidemment Jacques Cheminade. Compte tenu de l’incompétence manifeste de la gauche à gouverner et de l’incapacité de la droite à trouver un terrain d’entente, il n’est pas exclu que le fondateur de Solidarité et Progrès double son score lors des prochaines présidentielles. Selon son porte- parole, son fils Gilles Cheminade, les adhésions auraient triplé cette semaine et s’élèveraient désormais à 34 (sans compter celles de la planète Mars), soit la quasi-totalité des membres de sa famille. Il pourrait ainsi représenter, à terme, une véritable menace pour les grands partis.

    La dernière chance ?

    Beaucoup comptaient sur ce boute en train d’Alain Juppé pour restaurer l’ambiance au sein de sa famille politique : mais malgré sa proposition d’organiser un goûter mille-bornes oasis avec les deux candidats pour les dérider et tenter une réconciliation, il a finalement dû renoncer lui aussi.

    Le clan Fillon n’a pourtant pas dit son dernier mot. François Fillon aurait ainsi décidé il y a quelques minutes de contacter Pascal le grand frère. Il expliquait ainsi sa décision :

    « J’ai beau m’appeler Fillon, je n’accepterai jamais qu’on me prenne par derrière ».

    Joint par téléphone, Pascal le grand frère était sous le choc : « c’est une affaire très difficile, il faut que je comprenne d’où vient leur problème, il faut qu’ils sortent ce qu’ils ont en eux. Demain matin, lever six heures, je les amène en forêt avec des gants de boxe, ils peuvent pas continuer à passer leurs journées à ne rien faire, il faut qu’ils trouvent une activité et qu’ils déchargent l’énergie négative qui est en eux. »

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  • Hollande n’a pas chômé

    François Hollande l’a assuré lors de sa conférence de presse : « Le chômage sera la priorité du quinquennat ». Avec 50000 demandeurs d’emploi de plus en septembre, qui oserait dire encore qu’il ne tient pas ses promesses ?

    Le changement c’était maintenant

    De J.M Ayrault sur I-Télé (15/11) : « Le changement a commencé dès le premier jour » Dommage qu’ il ait pris fin également ce jour-là.

    Copé à son Zen-ith

    « Laissons Fillon s’énerver tout seul. Moi, je finis ma campagne en montrant que je suis zen » a déclaré le chef du parti le week-end dernier. Zen, c’est effectivement le premier mot qui vient à l’esprit quand on entend parler de Jean-françois Copé.

    Je ne regrette (Sy) rien

    De Bachar Al-Assad, lors d’une interview à une télévision russe (08/11) : « Je suis Syrien, et je dois donc vivre et mourir en Syrie ». Une phrase à rapporter de toute urgence à Bernard Arnault.

    Un gouvernement bien sous tous rapports

    Jean-Marc Ayrault l’a affirmé sur I-Télé (15/11) : « Le rapport Gallois nous a conduits à prendre des décisions que nous avions déjà préparées. ». C’est ce qui s’appelle ne pas perdre de temps pour rien. Combien d’autres rapports ont été commandés déjà ?

    Des décisions en suspens(e)

    De F. Hollande, lors de sa conférence de presse : « Il y a des moments où dans la vie d’une nation, nous devons faire des choix. » Reste à savoir quand et comment.

     

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  • Comment séduire sa coiffeuse sans que ce soit tiré par les cheveux ?

    Le problème est double car en général, quand les hommes vont chez le coiffeur, c’est que leur situation capillaire est quasi désespérée, et une fois qu’après le traditionnel shampoing, la préposée au massage crânien vous a malaxé les cheveux jusqu’à leur donner la forme de cette confiserie de noêl qu’on appelle Panettone, il faut la jouer serré pour avoir l’air d’un tombeur. Sans compter la soutane à collerette blanche dont elle vous affuble, propre à vous donner des airs de probité qui risquent fort de contrarier vos plans.

    Alors, certes, il y a la possibilité d’aller chez le coiffeur tous les quinze jours, avant même d’en avoir besoin, mais c’est s’exposer à la fois à la manie des coiffeurs de vouloir couper plus que de raison et d’être à chaque rendez-vous plus moche et au danger de se retrouver très vite démasqué. Même chose si vous venez prendre rendez-vous un mois avant, lorsque vos cheveux ont légèrement repoussé, et que vous profitez de l’absence de soutane pour mettre vos plus beaux habits. Il ne reste donc que quatre offensives possibles qu’il faut sélectionner selon votre personnalité mais aussi selon ce que vous attendez de cette relation (relation passagère ou amour durable). Mais compte tenu de la situation, elles s’apparentent à de véritables coups de poker.

    Le Bluff

    Cette tactique assez simple consiste à se laver les cheveux quelques heures avant d’aller chez le coiffeur. Attention toutefois, il ne faut surtout pas les sécher au sèche-cheveux car vous serez trahi par l’aspect gonflé de votre chevelure. Il faut s’y prendre suffisamment en avance pour laisser à vos cheveux le temps de sécher naturellement. Une fois qu’elle s’apprête à vous faire le shampoing et qu’elle vous pose la sempiternelle question : « Quand est-ce que vous les avez lavés pour la dernière fois ? », répondez-lui tranquillement : « il y a trois jours. » Si elle vous répond que vous avez « une très belle nature de cheveux », expression quasi-magique des coiffeurs qui vous assure leur respect éternel, c’est presque gagné. Seul problème : parfois, la coiffeuse n’est pas celle qui fait le shampoing.

    Le All-in

    Le deuxième possibilité qui s’offre à vous est de tenter de la séduire sur place, dès le premier rendez-vous. Et comme, très vraisemblablement, vous ne pourrez pas compter sur votre physique, cette option est à bannir si vous n’avez pas une répartie très au-dessus de la moyenne. Rien de pire pour une coiffeuse qu’une remarque qui arriverait comme un cheveu sur la soupe. Que dire à une coiffeuse ? Et bien, il faut rester à son niveau, c’est-à-dire lui parler de ce qu’elle connaît le mieux, en l’occurrence dans 95% des cas, des cheveux et de la météo. Si vous parvenez à utiliser la météo pour parler de ses cheveux, on peut considérer que le plus dur est fait. Voici quelques exemples : « L’éclat de vos cheveux dissipe les nuages de mon cœur. », « Vos cheveux sont comme le voile qui ternit l’éclat du soleil : ils changent la couleur de tout ce qui nous entoure. » ou encore : « Les ondulations de vos cheveux sont comme les vagues balayées par le vent : elles hypnotisent. »

    Le Check-Raise (déconseillé pour les aventures sans lendemain)

    Vous choisissez de ne plus venir pendant six mois à un an (période du check) , le temps que vos cheveux soient suffisamment longs pour pouvoir parler fourches au bout des cheveux, démêlage ou fréquence des shampoings avec elle. Les sujets de conversation sont alors inépuisables et propices aux rapprochements. Vous pouvez aisément, surtout si vous trichez un peu, vous trouver des tonnes de points communs (étape indispensable à la validation du grand amour) comme l’usage du même après shampoing ou l’utilisation de la même technique de brushing. Rien ne vous empêche alors de l’inviter chez vous pour tester un shampoing ensemble.

    La sur-relance

    Au bout de plusieurs mois, une fois que vous êtes venus suffisamment de fois pour qu’elle vous reconnaisse, vous lui proposez un rendez-vous. Soit elle accepte et c’est signe que votre charme a fini par opérer, soit elle refuse et vous faites mine de vous indigner : « Comment ?! Jusqu’ici, j’ai accepté tous les rendez-vous que vous m’avez donnés, et pour une fois que c’est moi qui vous en donne un, vous refusez! », avec le risque qu’elle ne comprenne pas votre humour, ou qu’elle n’y soit pas sensible. Ne vous arrachez pas les cheveux, il y a plein d’autres coiffeuses qui ne demandent qu’à ce qu’on les flatte dans le sens du poil.

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  • « A Marseille, c’est la fête des morts tous les jours » peut-on lire sur une banderole du centre ville de Marseille depuis cet été, une initiative du maire de Marseille jugée déplacée par de nombreux collectifs.

    Alors que plusieurs associations dénoncent une concurrence déloyale ou un vol commémoratif et que d’autres s’interrogent  sur la pertinence de maintenir la fête du 2 novembre, le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a tenu à réagir :

    « C’est un faux procès qu’on nous fait. D’ailleurs, Marseille a tenu à montrer qu’il respectait cette tradition puisqu’il y a eu deux morts la veille du 2 novembre alors que la plupart des autres jours, il n’y en a qu’un. »

    Pour Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls, ce double attentat est d’ailleurs un signe que le plan d’urgence mis en place par le comité interministériel réuni pour l’occasion au mois de septembre « fonctionne bien » et que les Marseillais ont entendu « le message de la République qui doit être appliqué jusque dans le respect du calendrier ».

    Interrogés sur cette polémique, plusieurs habitants ont fait entendre une voix parfois discordante : « le bruit des fusillades n’est pas forcément l’idéal pour se recueillir sur une tombe.» juge Jean-Luc, habitant du XVème arrondissement. « Le mieux serait que les Marseillais acceptent de régler leurs comptes le jour de la Saint-Sylvestre, la mairie pourrait ainsi faire de belles économies sur les pétards et autres feux d’artifices » suggère quant à elle, Viviane, Chef de Projet évènementiel.

    Pour Ali, en revanche, gérant de pompes funèbres dans le XIVème arrondissement, « que la fête des morts ait lieu le 2 novembre ou un autre jour n’a pas d’importance et si on devait déplacer cette date, il n’y aurait pas mort d’homme ».

    Pour couper court à la polémique et montrer sa bonne volonté et sa détermination à maintenir la fête des morts à Marseille le 2 novembre, Jean-Claude Gaudin a ajouté :

    « J’invite tous les Marseillais à bien montrer, et ce, dès l’année prochaine, que le jour de la fête des morts est un événement particulier à Marseille et qu’on ne peut en aucun cas le confondre avec les autres jours. J’invite d’ailleurs tout le peuple Corse ainsi que les Basques et les Siciliens à venir célébrer cet événement avec nous en 2013. » Le genre de propositions, aurait dit Don Corleone, « qu’on ne peut pas refuser ».

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  • L’absence de fautes de Français majeures du nouveau consultant de France Télévision a fait le buzz dans le milieu du football et n’en finit pas d’alimenter la polémique.

    Xavier Gravelaine, l’ancien commentateur de la coupe de la ligue pour France télévision ne décolérait pas à l’issue du 1/8ème de finale PSG-OM (2-0) :

    « Si j’aurais été moi qui avait commenté le match, j’aurais mieux préféré montrer un peu plus du  respect pour les téléspectateurs de la télévision ». C’est vrai qu’hormis un « c’est les deux revers de la médaille » en deuxième mi-temps, Jérome Alonzo a presque commis un sans-faute, allant même jusqu’à faire des phrases construites en utilisant un langage sinon châtié, du moins courant, un comble pour un ancien footballeur. Faut-il y voir pour autant de la provocation ?

    Pour Franck Ribéry, la réponse ne fait aucun doute : « Put..t’as vu, ouesh ma gueule si y refait son bouffon, la vie de ma mère que je  le plante ce fils de p… » (traduction : il est quelque peu regrettable que ce consultant qui manie avec une telle aisance la langue du regretté Molière n’ait pas pris davantage en compte les caractéristiques toutes particulières du public auquel s’adressaient ses conseils techniques avisés et ses digressions non moins pertinentes)

    Pour Didier Deschamps, ce manquement de l’ancien gardien du P.S.G n’est pas volontaire mais est plutôt lié à une volonté de trop bien faire : « Non, Tequeniquement, c’est sûr qu’il n’y a rien à dire mais je crois que Jérome a péché taquetiquement. A partir de là, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait une polémique »

    Même Arsène Wenger ne trouvait pas vraiment d’arguments pour défendre le consultant :

    « Il ne faut pas oublier que le foot, c’est quand même une culture, une tradition, on ne peut pas tout changer du jour au lendemain. Jérome n’a fait aucun effort, il n’a même pas utilisé les expressions traditionnelles comme « à partir de là »,  « tout donner », « mouiller le maillot » ou « être à 200% ». C’est la coupe de la ligue quand même, ce n’est pas un match international, on est là pour représenter le football français ! Si on va par là, pourquoi pas à terme remplacer Daniel Lauclair ou Christian Jeanpierre par de vrais journalistes sportifs ? Je crois qu’on va trop loin. »

    Interrogé pour l’occasion par notre rédaction, Jean-Michel Cazeneuve, téléspectateur lambda, a, lui, donné sa version des faits : « j’ai rien compris à qu’est-ce qu’il a dit », preuve, s’il en est, qu’on ne change pas une équipe qui gagne.

     

     

     

     

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