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Par Quamel Pusati le 10 Septembre 2015 à 15:35
Valls garde la ligne
De Manuel Valls, à propos du rapprochement de Cécile Duflot vers le parti de gauche, cette réflexion (« Le Canard » du 02/09) : « Sa ligne est sans avenir ». Celle du P.S, en revanche, a encore de beaux jours devant elle.
Quand y en a plus, Yann a encore
Yann Galut, député frondeur, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère quand il s'est agi de commenter le discours de Macron au Medef (AFP 28/08): « Il a quelque part, insulté Jean Jaurès, Léon Blum, François Mitterrand et Lionel Jospin ». Cherchez l'intrus.
Tant qu'il y a de l'avis...
De Najat Vallaud Belkacem, cette prophétie (« Le « JDD » du 30/08) : « Je pense que François Hollande sera réélu en 2017. D'ici là, on aura obtenu les résultats qu'on avait promis. Et je n'imagine pas un autre candidat que lui. » Rester ministre, c'est un vrai travail à temps plein.
Rebsamen n'a pas chômé
François Rebsamen en est convaincu, il a quitté le ministère du travail mais il était sur la bonne voie : « Ce qui est frustrant, c'est que j'allais y arriver. » (« Le Nouvel Obs » du 26/08). Quelqu'un en doutait ?
Est-ce bien régionable ?
Valérie Pécresse prévient (« Elle » du 28/08) : « Si je ne suis pas élue cette fois, j'arrête la région. Et si on perd en 2017, j'arrête la politique. » L'humanité s'en remettra-t-elle ?.
Tout en nuances
De NKM, cet aveu (« Le Monde » du 30/08) : « En 2012, j'avais déjà quelques nuances avec Nicolas Sarkozy ». Que de révélations !
Travailler moins pour glander plus
De Macron, cette analyse (« Le JDD » du 30/08) : « Aujourd'hui, on travaille en France moins qu'en Allemagne, moins qu'au Royaume-Uni et même moins qu'en Italie ». Les Italiens apprécieront.
Une sale défaite déjà réservée
Un ministre se confie au « Monde » (07/09) : Valls ira s'il doit y aller, mais il est comme beaucoupb de socialistes, qui se disent : « Perdu pour perdu, en 2017, autant que ce soit Hollande qui perde ». On comprend enfin pourquoi le président a encore des soutiens au PS
Sarko-sage ?
De Sarkozy, à ses proches (« Le Canard » du 02/09) : « Moi, je suis le seul, à droite, à avoir une expérience présidentielle, j'ai du sens politique, de la volonté et des couilles. […] Ce n'est pas papy Juppé, bébé Bruno ou l'autre eunuque (Fillon) qui vont en être capables. » Il a changé, on vous dit !
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Par Quamel Pusati le 19 Juillet 2015 à 18:26
Le Maire ne veut plus qu'on La Grèce
De Bruno Le Maire, cette confidence, le 9 juillet, devant des journalistes « Le Canard Enchaîné » du 15/07) : « On ne peut prendre la parole sur l'Europe que si l'on a quelque chose de nouveau à proposer ». A ce compte là, on ne va plus parler d'Europe avant très longtemps.
Macron mauvais sur tous les plans
Emmanuel Macron se confie (« Le Parisien » du 10/07) : « Je n'ai pas de plan pour 2017 ». Le « pour 2017 » est sans doute superflu.
Aucune nuance d'aigris
De Rachida Dati, ce constat à propos des questions d'immigration ( « Libération du 06/07) : « La surenchère ne nous profite même pas. » Quelle injustice !
C'est le dernier qui a hurlé qui a raison
A propos de la gouvernance de l'UE, NKM a déclaré (France Info du 10/7) : « Il ne faut pas qu'on soit dans un système où celui qui gueule le plus fort a gain de cause sur tout. » Message transmis à Sarko.
La désunion fait la farce
De Marion-Maréchal Le Pen, cette confidence sur la situation au Front national (BFMTV du 09/07) : « La cohabitation avec Jean-Marie Le Pen devient compliquée ». Avant, en revanche, c'était l'osmose parfaite !
Tout un REProgramme!
Nadine Morano a trouvé la solution pour Les Rep (« Le JDD » du 12/07) : « Il nous faut un De Gaulle ou une Merkel ». Sûr qu'elle pensait à Fillon ou Le Maire.
Une soirée à JT
Voici le récit de Sarko sur son passage au JT (« Le Canard Enchaîné » du 15/07) « Pour le 20 heures de TF1, j'ai été obligé d'arriver très en avance. Car ils attendaient 10 millions de téléspectateurs et [que] ça a mis beaucoup d'animation dans les locaux de TF1. » On sent que ça l'a profondément gêné, lui qui aime tant rester discret.
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Par Quamel Pusati le 27 Juin 2015 à 13:58
Le désamour du risque
Valls justifie ainsi le recours au 49-3 (Le Monde du 21/06) : « Si on avait pris le risque du vote et perdu, on perdait sur tous les tableaux. » Là, en revanche, la victoire est totale.
La paix du 18 juin
Brice Hortefeux l'assure dans « Le Monde » du 18 juin : « L'organisation de la primaire se déroule dans le respect de chacun et dans un climat apaisé ». On ose à peine imaginer ce que ce serait dans le cas contraire.
Le Maire de la Nation
Voici comment Bruno Le Maire envisage son avenir dans le « Fig-Mag » (19/06)
« Je ne sais pas quel est mon destin mais je me bats pour qu'il prenne la forme d'un destin national » Mais à quoi peut-il bien faire allusion ?
Cherki n'a aucun faible pour les forts
De Pascal Cherki, député P.S, cette réflexion, à propos du recours au 49-3 sur RFI : « Si on a du courage, on ne s'en prend pas aux salariés modestes, aux petits, aux faibles. Le courage, c'est de s'attaquer aux forts. » Soit mais alors pourquoi s'en prendre à Valls et Hollande ?
La primaire, c'est secondaire
François Hollande a déjà un plan pour faire avaler l'absence de primaire aux militants (« Le Monde du 18/06) : « Si jamais les électeurs de gauche ne choisissent pas le candidat, il faudra inventer quelque chose pour qu'il y ait une implication citoyenne. »
Comme une participation de deux euros pour financer sa campagne ?
Un fin connaisseur en vain
Constat amer du Député frondeur du Morbihan Philippe Noguès, qui a décidé de quitter le P.S (Libération. Fr du 24/06) : « Notre action a été utile mais force est de constater que nos efforts ont été relativement vains. » Son départ, en revanche, risque de tout changer.
Tous derrière Le Hollande
Du même Noguès cette remarque : « Le groupe socialiste à l'assemblée se transforme peu à peu en un simple club de supporters ». C'est déjà un miracle que le gouvernement en ait encore quelques uns.
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Par Quamel Pusati le 11 Juin 2015 à 11:55
Siffler n'est pas jouer
Sarko ne s'est pas démonté lorsqu'il a fallu justifier l'accueil réservé à Juppé lors du congrès (« Le canard Enchaîné du 03/06) : « Il est très fort, Juppé, d'avoir organisé ses propres sifflets. » Et il est très fort, Sarko, de penser que ce genre d'argument va concaincre.
Pas le béguin pour le bègue
De Sarkozy, cette confidence sur Bayrou aux centristes de l'UDI lors d'une discussion sur les Régionales (« Le Canard Enchaîné »du 03/06) : « De toute façon, le bègue, je vais le crever ». Il a changé, on vous dit !
Rebsamen nulle part
« Challenges » s'interroge : « François rebsamen est-il nul au ministère du travail ? ». C'est déjà beau de poser la question !
La multiplication des divisions
Laurent Wauquiez se veut rassembleur dans « Libération » (01/06) : « Je ne veux pas entendre parler des primaires. Les divisions, ça suffit. » L'unité, comme au congrès du REP, il n'y a rien de tel.
Lemaire, un politique qui a de la gueule
De Bruno Le Maire cette réflexion : Le Monde » du 30/05) : « Vous butez contre les mêmes visages ? Nous allons vous en offrir de nouveaux. » Pas sûr que ce soit suffisant.
Pour le meilleur ou pour le père
La guerre entre les Le Pen est loin d'être terminée. Sur le site Metronews, Marion Maréchal-Le Pen a regretté le comportement « revanchard et belliqueux » de Jean-Marie. C'est ce qu'on appelle un euphémisme.
Vigipirate droit dans le(s) mur(s)
Certains CRS n'en peuvent plus de surveiller le domicile de personnalités sans savoir de qui il s'agit. « C'est la gardienne qui nous appris que nous protégions Michel Houellebecq. Et qu'il était en vacances. » a déclaré l'un d'eux dans « L'Express » (27/04). Comme ça, au moins, pas de risque de squat.
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Par Quamel Pusati le 26 Mai 2015 à 10:57
Ni pour ni contre, bien au contraire
Manuel Valls, dans « Libération », (17/05) a invité tout le monde à ne pas « utiliser l'école […] à des fins partisanes ». On fait confiance à Manuel et Najat pour montrer l'exemple.
Sarko, c'est la classe
A propos de la réforme du collège de Vallaud-Belkacem, Sarkozy n'y va pas par quatre chemins : « je l'accuse d'être injuste à l'endroit des plus modestes, qui vont se retrouver tout seuls, abandonnés ». Sous son quinquennat, en revanche, l'école a frisé l'excellence et la pauvreté a quasiment disparu.
Sapin ne croit pas au Père Noël
Sur BFMTV, le ministre s'est montré catégorique : « Les réformes fiscales […], ça ne se fait pas comme ça ». On avait cru remarquer
Appelez le « all lands »
Dans « Le Parisien », Bartolone n'a pu cacher son admiration pour Hollande, très présent dans les pays étrangers : « Ce président arrive à être partout chez lui » Et efficace nulle part.
Il s'en bat, l'Huchon ?
De Bartolone, toujours dans « Le Parisien » (13/05), cette explication à propos de sa candidature aux Régionales : « Il n'y a aucun marchandage. Jean-Paul (Huchon) se range à mes côtés car il mesure la nécessité du rassemblement. » C'est beau la politique quand c'est vierge de tout calcul électoraliste.
De quoi se marrer Poitevin
Yann Galut, à propos du congrès de Poitiers (« le JDD » du17/05) : « Le seul enjeu est de savoir si Cambadélis atteindra ou non les 50% ». C'est dire l'intérêt d'un tel congrès.
Un Vatican homo-gêne ?
« Le Canard » nous apprend que Cazeneuve est allé discrètement plaider auprès du pape la cause de Laurent Stefanini, dont le Vatican a refusé la candidature comme ambassadeur à cause de son homosexualité. Si tous les chemins mènent à Rome, certaines voies, au Vatican, sont encore sans issue.
NB: la plupart des citations sont issues du "Canard Enchaîné" (deuxième main)
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