• Qui c'est les plus forts ? évidemment c'est les Verts

    Comment rester dans le gouvernement quand on n'arrive à imposer aucune de ses idées ? Comment donner l'impression aux écolos, en tant que président, qu'ils servent à quelque chose ? Voilà une équation que doivent résoudre les Verts et le gouvernement depuis près d'un an et demi. Plus fade que le bio et plus dilué que l'homéopathie, le projet écologique semble en tout cas se calquer sur celui du président : on devrait commencer à en apercevoir les contours à l'horizon 2080. En attendant, les verts font comme tout le monde, alors qu'on leur en fait voir de toutes les couleurs, ils font semblant d'y croire.

    Un camouflet bien camouflé

    Si l'on observe de près la fiscalité verte du budget 2014, on s'aperçoit que le gouvernement a instauré, pour faire plaisir aux écolos, une taxe de 7 euros par tonne de CO émise. Mais cette taxe, qui augmentera progressivement jusqu'en 2016, sera en réalité « compensée en interne par substitution » (Le Canard du 25/09). Quant à la taxe sur le gazole, elle ne sera effective qu'en 2015 ou 2016 et sera comprise entre 1 et 2 centimes par litre.

    On savait le général pépère adepte de l'interventionnisme mais on ignorait qu'il était devenu expert en camouflage.

    Un président pas très engageant

    Dans Le Monde du 20/09, Hollande s'engage à réduire de 50% la consommation d'énergie d'ici à 2050. Après la promesse de réduire le nucléaire d'ici à 2025 en ne fermant au cours de son mandat qu'une seule centrale et les travaux d'été sur la France à l'horizon 2025 toujours, le président est en train d'inventer le concept du « très très très long terme » en politique. Ce n'est plus un héritage qu'il va léguer à son successeur, c'est l'ensemble de ses engagements de campagne. Les écolos font-ils semblant de croire à toutes ces promesses ? Pas du tout, Hollande leur aurait déclaré, les yeux dans les yeux : « je le jure sur la tête de Mamère » Force est de constater que cette fois-ci, il a tenu parole.

    Environnement : une drôle d'ambiance

    Hollande a ouvert la conférence environnementale du 20 septembre en oubliant le mot « environnemental » . Il a déclaré en effet en ouverture : « Le Conseil économique social est aujourd'hui le lieu de débat ». Le Canard, toujours lui, rapporte que les 400 invités n'ont reçu le programme que deux jours avant et que la salle était tellement vide que les huissiers sont partis à la recherche des personnalités traînant dans les couloirs pour les y inviter. Une façon astucieuse de réduire l'activité électrique des cerveaux à défaut de réduire celle des centrales.

    Il faut dire que s'il n'y avait pas foule, c'est parce que Martin, soutenu par Duflot, a demandé l'éviction de toutes les associations gênantes : Générations futures, les Robins des Bois, Ecologie sans frontières, Sea Sheperd, bref tous les acteurs à même de polluer la saine ambiance de consensus qui régnait dans les travées par des propos trop résolument écologiques. Si le prestidigitateur Hollande ne sait pas encore faire disparaître les chômeurs, il est en revanche passé maître dans l'art de faire disparaître les problèmes.

    EELV : un organisme génialement modifié

    Heureusement, la démocratie marche à plein à EELV. Le nom de la remplaçante de Pascal Durand, le secrétaire national des écolos, était connu deux mois avant le congrès, les Duflotistes ayant largement oeuvré pour évincer Durand. Comme ça, au moins pas de problème de traçabilité, on sait d'où vient le produit, qui a organisé la boucherie et mené la victime à l'abattoir. C'est aussi ça, le monde plus propre des écolos.

     

     

     

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