• Un barrage tout sauf pacifique

    Qui aurait cru qu'on eût craint l'Ukraine ?

    Pourtant, les journalistes sportifs de tous bords ne cessent, depuis plusieurs semaines, de prévenir que L'Ukraine est très dangereuse et ses points forts étaient connus de tous avant le match de vendredi. Sachant que la France, avertie, en valait deux, il y a de quoi être pessimiste pour le match retour. Que faire pour que le chant du coq ne se transforme pas en chant du cygne ? Notre rédaction a mené l'enquête.

    Est-ce un reste du nuage de Tchernobyl qui sembla étouffer les Bleus dès le coup d'envoi ? Toujours est- il que l'équipe de France a été loin d' irradier le match de toute sa classe et a même semblé manquer d'énergie. Si notre jeu, contre les bulgares en 1993, avait parfois ressemblé à du yaourt, le moins que l'on puisse dire est qu'il a cette fois-ci été proche de la bouillie. Celui des Ukrainiens n'a certes pas toujours été très orthodoxe mais il a au moins eu le mérite d'être efficace. Pour que Zozulya ne devienne pas dans quelques jours le futur Kostadinov, Deschamps a intérêt à éliminer tous les Ginola potentiels de l'équipe. Au niveau du jeu, ça ne posera pas de problèmes mais du point de vue du cerveau, ça paraît beaucoup plus compliqué.

    Certes, l'engagement des Ukrainiens était parfois très limite et le traitement de faveur reçu par Ribéry nous a confirmé que son ballon d'or avait sans doute du plomb dans l'aile. Mais c'est surtout la lenteur des transmissions et la liaison entre le milieu et l'attaque qui a posé problème. Le choix de Deschamps d'aligner un ex-marseillais pour faire régner la loi au milieu est pourtant le genre de proposition qui, comme l'aurait dit Don Corleone, « ne se discute pas ». Sur les ailes, comme souvent, l'adversaire nous a volé dans les plumes et ce malgré la présence de l'ex meilleur arrière gauche du Monde, toujours en course, lui, pour le melon d'or.

    Les mauvaises langues se rassureront en disant qu'on rate une belle occasion de ne pas être ridicules au prochain mondial : pas de risque en effet de ne pas descendre du bus quand on n'arrive déjà pas à monter dans le bon wagon. Mais on peut aussi croire en un exploit des Bleus. Non pas parce que les Français pourront compter sur le soutien exceptionnel du Stade de France -on a parlé d'exploit, pas de miracle- mais parce qu'avec l'affaire Zahia, les Bleus nous ont déjà montré qu'ils savaient mouiller le maillot.

     

     

     

     

     

     

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