• Retour sur terre pour la Celeste

    Dans la fournaise de Fortaleza, le groupe de la mort s'est transformé en groupe de l'enfer pour l'Uruguay. Certes, il est difficile de jouer au foot sans se tirer de temps en temps une balle dans le pied mais quand on a en plus les pieds carrés comme ceux des Uruguayens hier, il vaut mieux éviter de prendre les matchs par-dessus la jambe.

    Sous une chaleur étouffante, Les Costa Riciens, qui n'avaient pourtant pas la côte, n'ont, eux, pas manqué d'air et ont déjoué tous les pronostics en disposant facilement de la Celeste.

    Tout avait pourtant bien commencé pour l'Uruguay puisque l'arbitre n'hésita pas à siffler un penalty en sa faveur pour une faute de Diaz sur Lugano. Oui, oui, vous avez bien lu, une faute sur Lugano. Cavani se charge de transformer le coup de pied de réparation et donne un avantage mérité à son équipe tant le Costa Rica semble décidé à ne faire que défendre.

    C'est forts de cet avantage que les coéquipiers de Cavani regagnent donc les vestiaires. A ce moment-là du match, on voit mal le Costa Rica, complètement inoffensif, revenir dans le match.

    C'est sans compter sur la non-deuxième mi-temps des demi-finalistes de la dernière Coupe du Monde. Apathiques, les hommes de Tabarez ont laissé le seul attaquant Costa Ricien, évoluant dans le championnat grec, faire danser le sirtaki à toute la défense. En danger sur tous les coups de pieds arrêtés, les Uruguayens vont être également baladés dans le jeu et vont s'incliner logiquement 3-1. Pour couronner le tout, un mini pétage de plomb de Maxi Pereira va leur coûter un carton rouge en fin de match et davantage compromettre leurs chances pour la suite de la compétition.

    C'est peu de dire que le jeu de la Celeste n'avait rien de divin. Mais ce qui inquiète davantage, c'est l'absence de « garra », ce fameux mélange d'esprit guerrier et de force mentale censé guider la sélection uruguayenne, On a indubitablement connu l'Uruguay plus rugueuse.

    Enfin, les individualités n'ont guère rassuré. En défense, Lugano a confirmé tout le mal qu'on pensait de lui, et ce n'était pourtant pas chose aisée. Godin a paru tout aussi emprunté, à croire que les entraînements de l'Atletico lui manquent déjà. Quant à l'attaque, avec un Cavani vanné et un Forlan fort lent, il faudra espérer qu'on n'aura pas affaire à un sous Suarez lors des prochaines rencontres.

    Comme si cela ne suffisait pas, l'Uruguay affrontera, jeudi, l'autre perdant du groupe, l'Angleterre, dans un match qui ressemble déjà à celui de la dernière chance. Pour éviter de se faire griller la politesse par les Rosbif, El Matador devra montrer un autre visage et prier pour que Dieu sauve l'Arène.

    Après cette sévère défaite face au Costa Rica, Il n'est en tout cas plus l'heure de se faire des films à Montevideo.

     

     

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  • Commentaires

    1
    Jerem
    Dimanche 15 Juin 2014 à 16:15

    La CDM te donne des ailes, bravo pour ces envolées

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