• Les Pays-Bas matent l'Espagne

    Le nom « Hollande » reprend des couleurs. Et, ironie du sort, il le doit à une nouvelle hausse du chômage espagnol. Les joueurs de la sélection ibérique étaient jusqu'ici les seuls en Espagne à ne pas être touchés par le fléau. Après leur prestation d'hier soir contre les Pays-Bas, on peut considérer que c'est chose faite.

    Les Espagnols avaient-ils le melon ? Toujours est-il qu'ils sont passés pour des jambons, la faute à une Hollande qui a su ne pas se faire un fromage des champions du monde et qui s'est même payé le luxe de reprendre quatre fois du dessert.

    Le match commence pourtant parfaitement pour les Espagnols qui obtiennent dès la 27ème minute leur habituel penalty, sans même que Pedro ait besoin de plonger, Diego Costa prouvant par là qu'un joueur naturalisé peut très vite se fondre dans la culture d'un pays.

    Pourtant, après l'égalisation de Van Persie sur une magnifique transversale de Blind, qui, décidément, a l'oeil, les Hispaniquent et encaissent quatre buts en deuxième mi-temps.

    Difficile d'expliquer comment l'Espagne a pu sombrer à ce point, ce qui est sûr, c'est que la « Roja » a paru bien pâle dans son maillot blanc de circonstance. Sa légendaire passe à dix a perdu de sa superbe, or l'Espagne sans sa « toro-magie », ce n'est évidemment plus la même chose. Quant à la prestation de Ramos, défense de rire : le taureau espagnol a été trop fort jusque-là pour servir de bouc émissaire.

    Il n'en va pas de même pour le portier espagnol. Casillas a totalement perdu le contrôle du match. Si l'on s'en réfère à sa prestation lors de la finale de la ligue des champions, le gardien de l'Espagne n'est plus que l'ombre du joueur qu'il a été, un « quasi as » en somme.

    L'Espagne doit-elle pour autant s'inquiéter ? Oui car la façon dont Robben est allé marquer le dernier but a de quoi faire douter une équipe. Rappel : Robben, en mode playstation, est lancé en profondeur, il fait une course de soixante mètres, met dix mètres dans la vue à Ramos, arrive dans la surface, fait un tour sur lui-même, deux autres touches de balle et s'il ne termine pas par une triple boucle sur Piqué, c'est uniquement par pitié pour les Espagnols, déjà à l'agonie. Le Hollandais volant plante alors une cinquième banderille dans le but espagnol, non sans niquer San Iker une dernière fois, en le crucifiant d'un missile en pleine lucarne.

    Etrange coïncidence : il y avait beaucoup moins de footix français du Barça ou du Real pour revendiquer de lointaines origines espagnoles sur les forums aujourd'hui. Comme quoi il n'y a pas que l'Espagne qui est plongée dans un profond sommeil.

    Attention toutefois à ne pas trop le prolonger, pour ne pas qu'Ibère Nation rime définitivement avec hibernation.

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  • Commentaires

    1
    caliméro
    Dimanche 15 Juin 2014 à 14:42
    Mdr: quasi as...
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