Faites tourner

A Gennevilliers, une mère de famille va livrer son fils dealer au commissariat ( Le Point 12/09). Un exemple à transmettre de toute urgence aux habitants marseillais.

Sarko(mné)sie

Lors de son meeting à Grenoble, Copé a déclaré : « il ne se passe pas un jour sans que je pense à Nicolas Sarkozy. » Rien ne précise si c’est en bien ou en mal.

Dans Le Point (27/09), Copé  persiste et signe : « Et tous ceux qui voudraient, a posteriori, s’en prendre à son bilan ou à sa personne, me trouveront sur leur chemin ». Quel courage, sachant qu’il n’y a rien de politique là-dedans !

Mélenchon s’entête

Selon Le Canard (26/09), Mélenchon aurait déclaré devant des journalistes : « Hollande, c’est une sorte de Louis XVI du socialisme. » Pour quelqu’un qui est à la tête de la France, c’est un comble.

La surenchère Sarko 

Copé : « j’ai la même coiffure que lui »

Fillon : « Et moi, j’ai des problèmes de cheville(s), comme lui »

Une dette-estable habitude

Le Canard (26/09) rapporte que Challenges (20/09) a calculé que chaque heure, la France emprunte 22 millions d’euros et paie 6 millions en intérêts. Voilà au moins un cumul que personne ne contestera.

Prenez-nous pour des gens bons !

Dans Le Point (27/09), Tariq Ramadan l’affirme : « L’humour, c’est halal ». Espérons que le sien soit davantage apprécié que celui de Charlie Hebdo.

Even ment ?

Selon le médecin Philippe Even (Le Parisien du 13/09), « un médicament sur deux est inutile ». C’est déjà beau d’imaginer qu’un sur deux est efficace.

Copé lui la tête

Jean-François Copé a choqué l’opinion en déclarant dans son livre programme que certains Français étaient victimes de racisme anti-blanc. Et pourquoi pas de l’antisémitisme anti-juifs ou des ratonnades anti-arabes tant qu’on y est ?

Ecolo-sceptique 

Claude Allègre pense que certaines attitudes des écolos freinent la croissance :« Ce n’est pas (…) l’innovation dans l’amélioration des roues de brouette qui relancera l’industrie et fera baisser le chômage ». Les roues de brouette, non, mais les roues de pédalo, si !

L’homme qui valait trois tocards

Dans le Nouvel Observateur (20/09), Hamon se fait mousser : « je note seulement qu’avant, il n’y en avait qu’un (porte-parole NDLR) et maintenant il y en a trois ». C’est peut-être sa prestation qui a donné aux dirigeants socialistes cette idée. Si ça peut permettre qu’Hamon s’émerveille…

Amis sans frontières

Dans Le Point (27/09), le chef de l’Etat lybien déclare : « La France a été présente pendant la révolution. Depuis, beaucoup de Libyens ont nommé leur enfant Nicolas ou Sarkozy. » L’association de B. Hortefeux sait enfin à qui elle pourra refourguer ses t-shirts.

Désir ou réalité ?

Lors de son premier meeting, le nouveau premier secrétaire du P.S a déclaré (Le Monde du 18/09) : « Hollande et Ayrault ont fait plus de bien aux Français en cent jours que Sarkozy et Fillon en cinq ans »

Ce qu’a fait Harlem Désir en un seul jour n’a pas d’équivalent.

Prions pour eux, pauvres bêcheurs

François Fillon ne voit pas comment le gouvernement peut s’en sortir car sa politique marque un véritable « retour en arrière » (Le Figaro du 27/09) d’un point de vue économique. Il ajoute : « Peut-être que le Saint-Esprit peut descendre sur Hollande et Montebourg, je suis même prêt à prier pour cela mais je ne le crois pas ». Dans pentecôte, après pente, il y a côte.

Mathématiques pour les nuls

Libé (27/09) révèle que le ministère de l’Education Nationale aurait besoin de quelques cours de répartition. Si 1000 enseignants supplémentaires ont été recrutés en urgence pour pallier les manques, certaines écoles se retrouvent en sureffectif tandis que le département du 93 est en pleine pénurie.

Le compte est (tou)bon

Avce 19000 euros de notes de taxi, 160 euros par jour ouvré en moyenne (Le Canard du 26/09) et 8679 euros de notes de restaurant, Jacques Toubon montre qu’il prend sa mission de réflexion très au sérieux. Et comme les temps sont durs, il a réussi l’exploit de n’avoir aucun frais d’impression ni de reprographie. Un exemple à suivre.

Un art de déjà vu

Après un rapport accablant d’un inspecteur du ministère de la culture (Le Canard du 26/09), on ne donnait pas cher de la peau d’Eric de Chassey à la tête de la Villa Medicis. Filipetti avait d’ailleurs commencé à chercher son successeur. Mais un coup de fil de Hollande plus tard, (« Ne le Chassey pas »), on apprend qu’il est reconduit. Le fait que sa compagne soit très proche du couple Hollande-Trierweiller n’a évidemment rien à voir là-dedans. Le piston, c’est tout un art.

La fête du (bon) Point

L’hebdomadaire fêtait cette semaine ses 40 ans, l’occasion de faire le bilan dans son Edito: « Le Point est resté tel qu’en lui-même l’éternité l’a figé » et, plus loin : « les mots qui nous définissent toujours (sont) la vérité, la raison, l’irrespect, le non-conformisme, le doute méthodique (…) l’ouverture, la tolérance, un certain culte de l’excellence ». Heureusement, Le point avait prévenu : « la tartarinade n’est pas notre fort ». On n’ose imaginer ce qu’ils auraient dit dans le cas contraire.