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Je ne suis pas digne de délier ses Marvin
De la nation il est le vénérable Père,
La mer lui obéit, la Terre, il la domine,
Il est Celui qui vient de la part de Juncker
Il dit « Viens et sois-moi, enfin si tu le peux »,
Il guérit du repli, Emmanuel est son nom.
Du haut de ses discours, il fait trembler les Cieux,
Rien ne peut entraver sa révolution
Je ne fais plus partie de ceux qui ne sont rien.
Il sentait bon le sable chaud, mon Jupiter,
Nos regards se croisèrent. Et c'est bien le Destin
Si le nom de ce dieu rime avec Castaner
Contre les tsunamis, contre les syndicats,
Toujours il est debout tel un roseau pensant,
Il plie mais ne rompt pas, c'est un vrai résistant
Tout le monde le craint, même ce Benalla !
Pour redresser le monde, il suffit d'espérer
Qu'il nous tende la main, que son génie ruisselle
Comme un torrent de vie poussé par l'Alizé
De la plante des pieds jusque sous nos aisselles
Il descendra sur nous comme une Pentecôte
Et nous parlerons tous la langue polyglotte
Des multinationales, du dollar, de l'Euro,
Chacun sera l'égal des plus grands de nos hôtes,
De Zola, de Gary, Blum, Clémenceau, Hugo
Pierre Moscovici et Benjamin Griveaux.
Christophe Castaner, « Mon Jupiter » in Odes à Manu
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