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    « L'acquisition des connaissances passe aujourd'hui par internet ». C'est par cette implacable sentence que commence la présentation du plan numérique sur la page d'accueil du gouvernement. Quand on a vu, au lendemain des attentats, toute la culture que les jeunes avaient emmagasinée sur internet et qui leur permettait d'adhérer, pour une grande partie d'entre eux, à toutes les thèses complotistes possibles et imaginables, on ne peut qu'abonder dans le sens de cet aphorisme. Et on se dit qu'il serait dommage que l'école ne suive pas cet élan de curiosité et cette soif de connaissances manifestés par les élèves.

    Quoi de mieux, en effet, qu'internet pour ouvrir une nouvelle fenêtre sur l'avenir ? Surfer sur le web n'est-il pas le meilleur moyen pour l'école d'éviter la noyade ?

    Agiter sa souris dans tous les sens en regardant un écran, n'est-ce pas la promesse de faire disparaître tous les problèmes en un clic ?

    Il n'y a vraiment que les nostalgiques pour ne pas voir le progrès de l'école « total geek ». D'ailleurs, pour en avoir le cœur Net, il suffit de se pencher sur la suite de la note ministérielle.

    « Dès la rentrée 2015, le plan numérique […] sera mis en œuvre pour que la jeunesse soit de plain-pied dans le monde numérique » poursuit la note du ministère. Ouf ! On respire. Nos enfants et nos adolescents vont enfin être libérés de la torture qui consistait à les priver d'écran et de connexion à l'école. Ils vont pouvoir faire à l'école exactement ce qu'ils font quand ils n'y sont plus. Autrefois, l'école avait pour ambition de faire découvrir aux élèves des choses qu'ils ne pouvaient pas apprendre en dehors. Cette distinction ringarde est désormais dépassée, l'école et la maison sont deux même lieux d'apprentissage connectés.

    Et la note ministérielle de rappeler que la révolution numérique est « une chance (en gras dans le texte) pour l'école » et va « contribuer à rendre l'Ecole plus juste plus efficace et plus inclusive ». Amen, a-t-on envie d'ajouter, tant l'absence d'arguments invite à la foi davantage qu'à l'approbation.

    Au moment où tous les efforts des pédagogues de l'Education Nationale sont remis en question par deux chercheuses de gauche, Sandrine Garcia et Anne-Claudine Oller, qui se défendent d'être de dangereuses réactionnaires comme Natacha Polony ou Jean-Paul Brighelli, et à qui par conséquent même « Libération » accorde du crédit, il ne faut surtout pas fléchir.

    Car leur rapport, qui invite les enseignants à ne pas pratiquer la stratégie de « l'évitement » mais à oser « le déchiffrage des années 30 », la « répétition » et le « travail intensif » est une grave atteinte à l'émancipation et la réussite des jeunes par le numérique.

    Le raisonnement proposé par le plan numérique est pourtant imparable : beaucoup d'enseignants constatent chez les élèves ultra connectés un manque de concentration et un déficit d'imagination ? Ultra-connectons tous les élèves pour que cette différence n'existe plus. Beaucoup d'élèves ne lisent plus ? Transformons le texte en image en le projetant sur des TNI, le lobby numérique dans l'édition fera bientôt le reste.

    Les élèves ne veulent plus écrire ? Faisons-les taper à l'ordinateur. Ce ne sont pas les mêmes fonctions du cerveau qui sont mises en œuvre ? Les connexions à internet remplaceront bientôt celles du cerveau.

    Pour lutter contre l'addiction aux écrans, rien de mieux que de supprimer le monde sans écran.

    L'école est malade ? Pas d'inquiétude. Une fois qu'elle aura inoculé son virus à tous les élèves sans exception, il n'en paraîtra plus rien.

     

     

     

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    « Dans la journée, je sortis acheter cinq cartouches de cigarettes, puis je retrouvai la carte du traiteur libanais, et deux semaines plus tard ma préface était bouclée. »

    Parfois, il semble ne pas y avoir de rapport entre certaines propositions de Houellebecq dans Soumission. Pourtant, non seulement il y en a un mais en outre il est souvent extrêmement révélateur. Ici l'association de bons repas et de tabac est pour le narrateur comme pour Huysmans, la forme de bonheur la plus accessible et la plus pérenne mais également la seule propice à l'inspiration.

    Si Houellebecq aime évoquer la société moderne, il tombe rarement dans le travers de nombreux auteurs contemporains qui ne la citent que pour fabriquer avec le lecteur une complicité factice, qui ne repose que sur le clin d'oeil de l'identification immédiate, vision extrêmement réductrice de la littérature envisagée comme un sketch ou une chanson qui nous parle.

    Quand Olivier Adam, dans le premier chapitre de Je vais bien, ne t'en fais pas, écrit : « Bonjour Madame. Six œufs, un paquet de pommes de terre à frites, beurre Elle & Vire, trois bouteilles de Coca, huile tournesol, trois paquets de spaghettis Panzani, un paquet de riz Uncle Ben's, un rosbif, un grand pot de crème fraîche Bridélice, trois Yabon grand format, deux Danette familiales, à la vanille, trois riz au lait La Laitière, quatre paquets de chips Vico, un saucisson Justin Bridou. », on est certes fasciné de constater la facilité avec laquelle l'auteur « fait de la littérature » mais on se demande parfois si de telles listes (car ce n'est pas la seule dans le « roman ») étaient bien indispensables pour justifier le travail de caissière de la protagoniste.

    Chez Houellebecq, au contraire, lorsqu'il évoque, par exemple les plats à micro-ondes, c'est pour ouvrir, non sans humour, sur une réflexion sur la condition humaine : « aucune malveillance ne pouvait s'y lire, et l'impression de participer à une expérience collective décevante, mais égalitaire, pouvait ouvrir le chemin d'une résignation partielle. »

    De même, il y a toujours chez lui une critique sous-jacente de la société, ou de la petitesse de l'homme mais celle-ci est d'autant plus appréciable qu'elle est souvent évoquée sans connecteurs logiques, par la simple juxtaposition de propositions dont le lecteur est invité à rechercher le lien et qui rappellent toujours à l'homme sa propre vanité et son éternel égoïsme, qu'il s'agisse de littérature : « Des phrases de Huysmans sur le Moyen âge me revenaient vaguement en mémoire, cet armagnac était absolument délicieux. », d'amour : « L'image de Myriam sur mon lit, en tee-shirt, le dernier matin, l'image de ses petites fesses rondes me traversa brièvement l'esprit ; je me resservis un grand verre de Cahors. », d'amitié : « J'étais ravi en tout cas d'être invité chez lui le lendemain, on pouvait déjà être certain que le porto serait de bonne qualité, et j'avais assez confiance pour le repas aussi. », « je tombai sur Marie-Françoise, qui émit l'idée de déjeuner ensemble. Ma journée serait, décidément, sociale. » ou de relations entre collègues : En dessous de sa veste prince-de-galles, il portait un polo ; il était bienveillant, sans illusions et sagace ; il devait, très vraisemblablement, être abonné à Historia »

    Ainsi, si le narrateur n'épargne pas la société contemporaine : « Rien que le mot d'humanisme me donnait légèrement envie de vomir, mais c'était peut-être les pâtés chauds, aussi, j'avais abusé », elle est bien moins sa cible privilégiée que l'homme lui-même.

    Il met en avant les limites du système de façon tout à fait détachée, sans aucune indignation, sans dénonciation et la misogynie avec laquelle c'est exprimé nuance la critique puisque celui qui la fait ne vaut pas mieux que le système dont il cerne les limites.

    Et l'on aurait bien tort de croire, malgré les piques récurrentes que ce dernier envoie aux autres personnages du livre, que le narrateur pût se croire au-dessus de la mêlée.

    Certes, au cours de son dialogue avec Godefroy, son collègue, il déclare : « On peut laisser parler les gens assez longtemps, ils sont toujours intéressés par leur propre discours mais il faut quand même relancer de temps en temps un minimum. » Certes, il n'épargne pas Bastien Lacoue, qui a toujours, selon lui, « l'air satisfait de lui-même, du monde et de la position qu'il y tenait. ». Certes, il déclare, non sans ironie, à propos d'un autre collègue, que « L'enseignement en lui-même, impliquant malgré tout une certaine forme de contact avec des êtres humains de nature variée, l'avait toujours terrifié. » ou au cours du dialogue avec un autre personnage : « Il se tut, j'eus nettement l'impression qu'il avait épuisé un premier stock d'arguments. »

    Pourtant, le narrateur s'inclut très souvent dans la critique de l'homme. Les accents voltairiens de Houellebecq tant dans le maniement de l'ironie que dans le constat des limites qui entourent une société sans Dieu n'en ont pas la violence ni la même dimension satirique. La critique de Voltaire était plus acide et plus dénonciatrice. Celle de Houellebecq est plus détachée et l'ironie n'épargne pas le personnage principal, derrière lequel on devine parfois l'auteur, tout au moins certaines de ses lubies.

    Son angoisse par rapport à la mort tout d'abord : « En attendant la Mort, il me restait le journal des dix-neuvièmistes », « Devais-je alors, mourir ? Cela me paraissait une décision prématurée. »

    La vanité de la vie ensuite, dès lors qu'elle s'écarte de l'amour, souvent mise en valeur par des énumérations qui sont de fausses gradations  : « Je me demandais à quoi je pourrais m'intéresser moi-même si ma sortie de la vie amoureuse se confirmait, je pourrais prendre des cours d'oenologie peut-être ou collectionner les modèles réduits d'avion. », « Et je n'avais toujours pas envie de faire un enfant, ni de partager les tâches ni d'acheter un porte-bébé kangourou ».

    Ou encore notre naturel égocentrisme qui nous fait nous estimer important : « Mais les mots de rapports de force en imposent toujours dans une conversation, ça fait lecteur de Clausewitz et de Sun Tzu, et puis j'étais assez content de barre symbolique aussi, en tout cas marie-Françoise hocha la tête comme si je venais d'exprimer une idée. » et qui biaisent nos rapports à l'autre, pour qui on peut ressentir une forme d'affection, mais toujours mise en doute (ici par la présence d'un double modalisateur et de l'imparfait) : « C'était un de mes camarades doctorants, on peut même dire que nous avions des relations presque amicales. » ou exprimée de manière négative : « J'aimais bien cette divertissante vieille peste, assoiffée de ragots à l'extrême. »

    Enfin, on ne peut évoquer l'humour de Houellebecq sans parler de la misère sexuelle. Eternelle source d'inspiration pour le romancier, la sexualité est, dans Soumission, la véritable religion du narrateur puisque sa verge « [intercède] en faveur de Myriam » et puisqu'elle est la seule qui ne l'a jamais trahi : « Modeste mais robuste, elle m'avait toujours fidèlement servi. », au point que « chacune [des] fellations [de Myriam] aurait suffi à justifier la vie d'un homme ». L'importance que revêt la vie sexuelle du narrateur ou son absence est souvent propice au comique, comme lorsque celui-ci a l'impression qu'il arrive au bout de sa vie sexuelle mais qu'il « [change] d'avis en cours d'année, sous l'influence de facteurs externes et très anecdotiques-en général, une jupe courte. »

    La réponse qu'il obtient de façon définitive à cette question constitue sans doute l'un des passages les plus réussis de la littérature sur le sujet :

    « Etais-je, vieillissant, victime d'une sorte d'andropause ? Cela aurait pu se soutenir et je décidai pour en avoir le cœur net de passer mes soirées sur Youporn [...] Le résultat fut, d'entrée de jeu, extrêmement rassurant.[...] j'étais, cela se confirma dès les premières minutes, un homme d'une normalité absolue.

    […] Un homme (jeune ? vieux ? les deux versions existaient) laissait sottement dormir son pénis au fond d'un caleçon ou d'un short. Deux jeunes femmes de race variable s'avisaient de cette incongruité, et n'avaient dès lors de cesse de libérer son organe de son abri temporaire. Elles lui prodiguaient pour l'enivrer les plus affolantes agaceries, le tout étant perpétré dans un esprit d'amitié et de complicité féminines.[...] L'homme, anéanti par cette assomption, ne prononçait que de faibles paroles ; épouvantablement faibles chez les Français (« Oh putain ! », « Oh putain, je jouis ! », voilà à peu près ce qu'on pouvait attendre d'un peuple régicide), plus belles et plus intenses chez les Américains. »

    En conlusion, Houellebecq, dans son dernier roman, ne se contente pas de nous présenter un personnage principal qui tente désespérément de re-rencontrer Huysmans ou à défaut, de règler sa vie sur celui-ci, mais également un protagoniste qui serait, du point de vue de l'humour, son double, humour qui « présente le cas unique d'un humour généreux, qui donne au lecteur un coup d'avance, qui invite le lecteur à se moquer par avance de l'auteur. […] Et cette générosité, j'en avais profité mieux que personne, recevant mes rations de céleri rémoulade ou de purée cabillaud, dans les casiers de ce plateau métallique d'hôpital que le restaurant universitaire Bullier délivrait à ses infortunés usagers. »

    Humour qui rappelle sans cesse au lecteur sa propre petitesse tout en tentant d'y échapper quelques instants grâce au rire, seule arme efficace contre la violence :

    « Je ne connaissais à vrai dire à peu près rien du Sud-Ouest, sinon que c'est une région où l'on mange du confit de canard ; et le confit de canard me paraissait peu compatible avec la guerre civile […] » 

     

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  • Valls garde la ligne

    De Manuel Valls, à propos du rapprochement de Cécile Duflot vers le parti de gauche, cette réflexion (« Le Canard » du 02/09) : « Sa ligne est sans avenir ». Celle du P.S, en revanche, a encore de beaux jours devant elle.

    Quand y en a plus, Yann a encore

    Yann Galut, député frondeur, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère quand il s'est agi de commenter le discours de Macron au Medef (AFP 28/08): « Il a quelque part, insulté Jean Jaurès, Léon Blum, François Mitterrand et Lionel Jospin ». Cherchez l'intrus.

    Tant qu'il y a de l'avis...

    De Najat Vallaud Belkacem, cette prophétie (« Le « JDD » du 30/08) : « Je pense que François Hollande sera réélu en 2017. D'ici là, on aura obtenu les résultats qu'on avait promis. Et je n'imagine pas un autre candidat que lui. » Rester ministre, c'est un vrai travail à temps plein.

    Rebsamen n'a pas chômé

    François Rebsamen en est convaincu, il a quitté le ministère du travail mais il était sur la bonne voie : « Ce qui est frustrant, c'est que j'allais y arriver. » (« Le Nouvel Obs » du 26/08). Quelqu'un en doutait ?

    Est-ce bien régionable ?

    Valérie Pécresse prévient (« Elle » du 28/08) : « Si je ne suis pas élue cette fois, j'arrête la région. Et si on perd en 2017, j'arrête la politique. » L'humanité s'en remettra-t-elle ?.

    Tout en nuances

    De NKM, cet aveu (« Le Monde » du 30/08) : « En 2012, j'avais déjà quelques nuances avec Nicolas Sarkozy ». Que de révélations !

    Travailler moins pour glander plus

    De Macron, cette analyse (« Le JDD » du 30/08) : « Aujourd'hui, on travaille en France moins qu'en Allemagne, moins qu'au Royaume-Uni et même moins qu'en Italie ». Les Italiens apprécieront.

    Une sale défaite déjà réservée

    Un ministre se confie au « Monde » (07/09) : Valls ira s'il doit y aller, mais il est comme beaucoupb de socialistes, qui se disent : « Perdu pour perdu, en 2017, autant que ce soit Hollande qui perde ». On comprend enfin pourquoi le président a encore des soutiens au PS

    Sarko-sage ?

    De Sarkozy, à ses proches (« Le Canard » du 02/09) : « Moi, je suis le seul, à droite, à avoir une expérience présidentielle, j'ai du sens politique, de la volonté et des couilles. […] Ce n'est pas papy Juppé, bébé Bruno ou l'autre eunuque (Fillon) qui vont en être capables. » Il a changé, on vous dit !

     

     

     

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    Je suis toujours étonné de la propension qu'ont les gens qui ont un chien à s'attendre à ce qu'on adore leur labrador, qu'on vénère leur cocker ou qu'on trouve beau leur boxer. Et je dois avouer qu'il m'est souvent arrivé de trouver que leurs propriétaires manquaient de flair. Le fait qu'on s'écarte poliment de leur route ou qu'on recule lorsqu'ils nous sautent dessus devrait pourtant leur mettre la puce à l'oreille et leur faire comprendre qu'on n'a pas envie plus que ça de donner la patte à leur chien.

    Mais pas du tout, non seulement ils trouvent ça très mignon que leur cabot nous lèche la joue mais en outre, ils n'hésitent pas à nous faire un bilan complet de sa santé, son âge sa race ou ses vaccins et il faut parfois abréger la conversation pour éviter qu'ils nous montrent des photos d'eux quand ils étaient petits.

    Pensent-ils que nous manquons à ce point d'affection que nous soyions ravis de subir leurs embrassades goulues et leurs coups de langues impromptus et qu'ils viennent nous lécher le visage après qu'ils ont tour à tour grignoté des boulettes et lapé les parois de leur derrière ?

    Ce n'est pas parce que nous nous promenons seul que nous avons nécessairement besoin d'un gros canin.

    Ils s'étonnent que nous ne trouvions pas amusant que notre fils détale devant leur lévrier et ils pensent qu'en nous disant qu'il ne faut surtout pas avoir peur sinon le chien va le sentir, la phobie de l'enfant de trois ans va aussitôt disparaître. Quant à les tenir en laisse, ils n'y pensent même pas puisque leur chien n'a encore jamais attaqué personne et qu'en France, il n'y a que 500 000 personnes chaque année qui se font mordre par un toutou « très très gentil, lui » selon le propriétaire. Et je ne parle même pas de ceux qui les laissent aboyer toute la nuit sans voir où se niche le problème et qui pensent qu'en en plaisantant, on va toutou blier. Ils se trompent : ce n'est pas parce que les chiens aboient que la vanne passe.

    Bref, si la rage a quasiment disparu, cela ne veut pas dire qu'un propriétaire ne peut plus nous la donner et dans ces moments là, je ne peux m'empêcher de penser qu'on se trompe quand c'est au chien qu'on donne la pâtée. Et n'imaginez pas que vous pourrez les raisonner : sans vouloir leur casser du susucre sur le dos, vous allez tomber sur un nonos.

    Je ne dis pas que le chien n'est pas un bon achat. Mais s'il est le meilleur ami de l'homme, cela n'implique pas que l'homme doive nécessairement devenir le meilleur ami du chien.

    Imaginez un monde où l'on pourrait s'ébattre dans les champs sans qu'un basset nous colle aux basques, un monde où les dogues ne nous mettraient plus en boule, où la musique remplacerait les aboiements et où les petits chiens n'auraient plus du roquet le rôle. Un monde où la perfection aurait remplacé les déjections. Un monde où nous aurions nos jacuzzis et eux leurs SPA. Bref, un monde qui ne serait pas fait pour les chiens.

     



     

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