•  

    Ni pour ni contre, bien au contraire

    Manuel Valls, dans « Libération », (17/05) a invité tout le monde à ne pas « utiliser l'école […] à des fins partisanes ». On fait confiance à Manuel et Najat pour montrer l'exemple.

    Sarko, c'est la classe

    A propos de la réforme du collège de Vallaud-Belkacem, Sarkozy n'y va pas par quatre chemins : « je l'accuse d'être injuste à l'endroit des plus modestes, qui vont se retrouver tout seuls, abandonnés ». Sous son quinquennat, en revanche, l'école a frisé l'excellence et la pauvreté a quasiment disparu.

    Sapin ne croit pas au Père Noël

    Sur BFMTV, le ministre s'est montré catégorique : « Les réformes fiscales […], ça ne se fait pas comme ça ». On avait cru remarquer

    Appelez le « all lands »

    Dans « Le Parisien », Bartolone n'a pu cacher son admiration pour Hollande, très présent dans les pays étrangers : « Ce président arrive à être partout chez lui » Et efficace nulle part.

    Il s'en bat, l'Huchon ?

    De Bartolone, toujours dans « Le Parisien » (13/05), cette explication à propos de sa candidature aux Régionales : « Il n'y a aucun marchandage. Jean-Paul (Huchon) se range à mes côtés car il mesure la nécessité du rassemblement. » C'est beau la politique quand c'est vierge de tout calcul électoraliste.

    De quoi se marrer Poitevin

    Yann Galut, à propos du congrès de Poitiers (« le JDD » du17/05) : « Le seul enjeu est de savoir si Cambadélis atteindra ou non les 50% ». C'est dire l'intérêt d'un tel congrès.

    Un Vatican homo-gêne ?

    « Le Canard » nous apprend que Cazeneuve est allé discrètement plaider auprès du pape la cause de Laurent Stefanini, dont le Vatican a refusé la candidature comme ambassadeur à cause de son homosexualité. Si tous les chemins mènent à Rome, certaines voies, au Vatican, sont encore sans issue.

     

    NB: la plupart des citations sont issues du "Canard Enchaîné" (deuxième main)

     

    Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  •  

    Certes, quand on a 83 ans, qu'on est infirme et malvoyant, comme Maryvonne, cette habitante de Rennes ayant désiré venir revivre dans sa maison après la mort de son compagnon, constater que son logement est habité par des squatters n'est pas toujours une bonne nouvelle.

    Surtout qu'il est bien difficile de mettre quelqu'un à la porte quand on n'arrive même pas à l'ouvrir. Et que fermer ses persiennes n'empêchera personne de se faire reprendre de volet. Bref, pas évident de trouver la clé dans une telle situation et à moins d'avoir des idées qui cassent la baraque, il faudra sans doute accepter de baisser pavillon et hisser le drapeau blanc.

    Mais qu'en est-il des squatters dont l'effraction est le dénominateur commun ? Est-ce normal qu'ils soient les seuls, toute l'année, à en voir des vertes et des pas de murs? N'est-ce pas justice que passé le délai de 48 heures, le propriétaire n'ait plus le droit, depuis 2007, de les expulser et qu'il doive en passer par la justice ?

    N'est-ce pas, après tout, logique, qu'il suffise d'être à l'intérieur d'un chez soi pour ne plus être hors la loi ? Si pénétrer dans une maison et en ressortir est considéré comme un délit, n'est-il pas normal qu' y rester soit quasiment un droit ? A-t-on idée, vraiment, de laisser sa maison inoccupée pendant plus de vingt-quatre heures ? N'est-ce pas uniquement un problème de riche ?

    Non, soyons tout à fait honnêtes avec nous-mêmes : il n'y a pas de mal à se faire un bien et il y a même une foule de conséquences positives à cet acte. 

    Ce n'est pas parce que les squatters ont tout fermé à double tour que ce ne sont pas des gens ouverts. Qui vole un veuf ne vole pas un bœuf. Si, en dormant dans votre lit, ils vous signifient clairement qu'ils entendent bien tirer la couverture à eux et que ça ne fait pas un pli, cela ne veut pas dire automatiquement que vous êtes dans de sales draps.

    Quand on n'a plus de domicile, il faut savoir se montrer docile et on devrait au contraire se sentir flatté que les gens aient envie de venir habiter chez nous, qu'ils ne soient pas plus regardants que ça sur la déco et qu'ils permettent enfin à certains de rentabiliser leur chambre d'amis. N'oublions pas que seuls les squatters acceptent de vivre dans des maisons parfois délabrées et qu'ils y mettent même un certain entrain : aussi taudis, aussitôt fait.

    Sans compter que même s'ils ont dévalisé certains objets qui vous appartiennent, ils ne se sentent pas pour autant dans une chambre d'ôte et ne râlent jamais sur le fait que personne ne soit là pour leur mijoter un bon repas. En outre, sans les squatters, qui penserait encore à faire changer ses serrures ?

    Mais ce n'est pas tout : les squatters sont aussi le meilleur rempart contre le suicide car plusieurs spécialistes ont constaté que ne plus avoir de logis faisait subitement passer toute envie de se défénestrer.

    Avouons également qu'à 83 ans c'est pratique de ne pas vivre chez soi puisqu'à cet âge, tôt ou tard on finit par retourner avec ses parents. Dans ce cas, posons la question sans tabou : ne serait-on pas mieux à dormir au cimetière pour gagner du temps et économiser des frais ?

    Enfin, et ce n'est pas le moins important, on aurait grand tort de penser qu'avec des squatters, on a ses derniers espoirs de loc à terre car leur prêter sa maison, c'est un peu signer un double bye avec anticipation sur la mise en demeure

    Bref, en donnant un abri aux pauvres, Maryvonne est devenue un vrai Robin des toîts et en évitant de confier la location de sa maison à une agence, elle évitera une bonne fois pour toutes qu'on pousse mémé dans les ORPI.

     

    Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  •  

    L'heure est grave

    Bernard Cazeneuve, à propos de sa relation avec Hollande (« Le Point » du 24/4) : « Nous ne nous prenons pas au sérieux ». il manquerait plus que ça !

    Un nerf de famille

    Un conseiller de Marine Le Pen, sur Jean-Marie (« Le parisien » 25/4) : « S'il est humilié, c'est sûr qu'il sera sans limites » D'ordinaire, en revanche, c'est un être tout en nuances.

    Simplicitude

    De Ségolène Royal, dans « Libération » du 24/4 : « Moi, je dis les choses comme je les sens, comme je les vois ». Tout le problème est là.

    Un facho problème ?

    Le député PS Pascal Cherki (« Le figaro du 24/4) : « Moi je préfère que les gens s'appellent républicains que fascistes ». Il n'y a pas d'alternative entre les deux ?

    Ca la fiche mal

    Robert Ménard a affirmé ficher les élèves de sa commune en fonction de leur religion. Oserait-on dire que ce n'est pas très catholique ?

    Pas la tête à ça

    « Le Canard » (29/04) rappelle que « le royaume wahhabite d'Arabie Saoudite bat des records avec 78 décapitations depuis janvier ». Mais tout à sa joie d'avoir vendu des Rafale, Hollande n'a pas évoqué le sujet. Ne pas perdre la face, c'est peut-être le meilleur moyen de ne pas perdre la tête.

    On plie les Gaulles ?

    Un proche de Le Pen, Roger Holeindre, a déclaré (L'Obs du 1/5 cité par le Canard) : « Pour un mec comme moi qui a fait l'Algérie, être représenté par un pédé gaulliste, c'est quand même un peu gros ». Il veut dire que ça ne lui met pas la Gaulle ?

    Une réaction viol lente

    Hollande aurait été informé, dès juillet 2014, des viols présumés en Centrafrique. Le moins que l'on puisse dire est que le gouvernement ne s'est pas montré très regardant. C'est ce qu'on appelle des viols à l'Etat large.

    Une Saal histoire

    Après Matthieu Gallet, c'est donc Agnès Saal qui a été contrainte de démissionner de son poste pour des notes de frais de taxi trop élevées. On ne pourra pas leur faire le procès d'être des présidents de l'INA movibles.

    Oh mon Barto oh oh oh !

    « Le Canard » (29/04) nous révèle que François Hollande tient tellement à ce que Bartolone se présente en Ile-de-France pour les Régionales, qu'il lui a promis de garder son poste, quel que soit le résultat. « Moi, président... », qu'il disait.

     

    Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires