• Un mois de matchs, ça peut être long lorsqu'on est en couple avec un footeux. Comment faire en sorte qu'il ne soit pas foutu ?

    Il y a évidemment la tactique qui consiste à se présenter devant son homme en petite tenue et lui laisser le choix : botter un ballon ou ôter vos bas longs.

    Il faut profiter de l'excitation qu'un homme est capable de ressentir à l'approche d'un match de football : être nue sous sa mini-jupe est par exemple un excellent moyen de mettre au foot une bonne déculottée.

    Cette tactique comporte toutefois quelques risques. Il n'est en effet pas impossible qu'il vous fasse l'amour devant la télé et que vous serviez simplement de repose-bière le temps d'une mi-temps.

    Servir de sous-bock quand on est surbooké n'est pas toujours très agréable mais l'on peut se consoler en se disant qu'être prise en même temps qu'une bière, c'est se faire doublement choper.

    Toutefois, il faut bien avouer qu'offrir son corps pour une simple histoire de télé n'est pas très cathodique. Et ce n'est pas ça qui vous permettra de regarder enfin vos programmes préférés. Comment, dès lors, éviter les conséquences fâcheuses de la Coupe du Monde sans son con promettre ?

    Une autre solution consiste à contacter un de ses copains et de vous arranger pour qu'il aille voir le match chez lui. Comment ? Débrouillez-vous pour raconter une histoire qui tienne la route, les bons contes font les bons amis.

    Si cette option ne fonctionne pas non plus, n'hésitez pas à employer les grands moyens. Asseyez-vous à côté de lui et enchaînez les matchs en le faisant boire le plus possible. Il aura sûrement fait des réserves au préalable car en période de Coupe du Monde, chaque jour est à marquer d'un bière blanche. Saoûlez-le jusqu'à ce qu'il s'endorme ivre mort sur le canapé, enterrant ainsi tous ses espoirs de foot dans la bière. N'ayez pas trop de scrupules : qu'importe le flasque con, pourvu qu'on ait l'ivresse. Bière qui coule amasse mousse.

    Enfin, s'il résiste à vos avances alcooliques, profitez de ce mois de foot pour sortir : théâtre, restaurant entre copines, bars branchés, ne vous refusez rien. Multiplier les sorties est sans doute la meilleure issue.

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  • Après avoir vu les images du match amical Angleterre-Honduras, les Français étaient prévenus. Le message de Deschamps était d'ailleurs on ne peut plus clair : pour contrer les Honduriens, on dit rien et on endure tout. Et effectivement, il fallut parfois qu'ils endurassent le pire.

    L'avant-match est particulièrement frustrant. Pour une fois qu'on a des joueurs qui « chantent » la Marseillaise et qu'on s'apprête à supporter qu'un son impur abreuve nos télévisions, voilà que la sono du stade tombe en panne.

    Après un début timide, les Français prennent le jeu à leur compte. Redoublements de passes sur les côtés, récupération haute, bloc compact et une pluie d'occasions de but. Mais est-ce le fait d'avoir touché deux fois la transversale ? Pendant cinq minutes, les Français ont ensuite un coup de barre. C'est pourtant à ce moment-là que le match bascule : faute de Palacios sur Pogba dans la surface et penalty plus deuxième jaune pour le défenseur hondurien. Benzema transforme. En deuxième mi-temps, les Bleus ajouteront deux nouveaux buts.

    On peut s'interroger sur la tactique adoptée par le Honduras. Certes, son jeu agressif a quelque peu déstabilisé les Bleus durant les cinq premières minutes mais il a aussi permis à la France de bénéficier d'un penalty, montrant par là que multiplier les tacles double lame est une option à double tranchant.

    Côté Equipe de France, peut-on tirer des enseignements de cette victoire face à une équipe assez faible, à onze contre dix ?

    Oui car Benzebut a été diablement efficace en étant impliqué sur les trois buts de l'équipe de France.

    Oui car si Griezmann a fait grise mine lorsqu'il a vu sa tête heurter la transversale, il a montré qu'il avait le niveau.

    Et oui enfin car ce match était mieux qu'un entraînement : pour éviter de se faire casser une jambe, les Français ont presque tout le temps été obligés de jouer à une touche de balle.

     

     

     

     

     

     

     

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  • Dans la fournaise de Fortaleza, le groupe de la mort s'est transformé en groupe de l'enfer pour l'Uruguay. Certes, il est difficile de jouer au foot sans se tirer de temps en temps une balle dans le pied mais quand on a en plus les pieds carrés comme ceux des Uruguayens hier, il vaut mieux éviter de prendre les matchs par-dessus la jambe.

    Sous une chaleur étouffante, Les Costa Riciens, qui n'avaient pourtant pas la côte, n'ont, eux, pas manqué d'air et ont déjoué tous les pronostics en disposant facilement de la Celeste.

    Tout avait pourtant bien commencé pour l'Uruguay puisque l'arbitre n'hésita pas à siffler un penalty en sa faveur pour une faute de Diaz sur Lugano. Oui, oui, vous avez bien lu, une faute sur Lugano. Cavani se charge de transformer le coup de pied de réparation et donne un avantage mérité à son équipe tant le Costa Rica semble décidé à ne faire que défendre.

    C'est forts de cet avantage que les coéquipiers de Cavani regagnent donc les vestiaires. A ce moment-là du match, on voit mal le Costa Rica, complètement inoffensif, revenir dans le match.

    C'est sans compter sur la non-deuxième mi-temps des demi-finalistes de la dernière Coupe du Monde. Apathiques, les hommes de Tabarez ont laissé le seul attaquant Costa Ricien, évoluant dans le championnat grec, faire danser le sirtaki à toute la défense. En danger sur tous les coups de pieds arrêtés, les Uruguayens vont être également baladés dans le jeu et vont s'incliner logiquement 3-1. Pour couronner le tout, un mini pétage de plomb de Maxi Pereira va leur coûter un carton rouge en fin de match et davantage compromettre leurs chances pour la suite de la compétition.

    C'est peu de dire que le jeu de la Celeste n'avait rien de divin. Mais ce qui inquiète davantage, c'est l'absence de « garra », ce fameux mélange d'esprit guerrier et de force mentale censé guider la sélection uruguayenne, On a indubitablement connu l'Uruguay plus rugueuse.

    Enfin, les individualités n'ont guère rassuré. En défense, Lugano a confirmé tout le mal qu'on pensait de lui, et ce n'était pourtant pas chose aisée. Godin a paru tout aussi emprunté, à croire que les entraînements de l'Atletico lui manquent déjà. Quant à l'attaque, avec un Cavani vanné et un Forlan fort lent, il faudra espérer qu'on n'aura pas affaire à un sous Suarez lors des prochaines rencontres.

    Comme si cela ne suffisait pas, l'Uruguay affrontera, jeudi, l'autre perdant du groupe, l'Angleterre, dans un match qui ressemble déjà à celui de la dernière chance. Pour éviter de se faire griller la politesse par les Rosbif, El Matador devra montrer un autre visage et prier pour que Dieu sauve l'Arène.

    Après cette sévère défaite face au Costa Rica, Il n'est en tout cas plus l'heure de se faire des films à Montevideo.

     

     

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  • Le nom « Hollande » reprend des couleurs. Et, ironie du sort, il le doit à une nouvelle hausse du chômage espagnol. Les joueurs de la sélection ibérique étaient jusqu'ici les seuls en Espagne à ne pas être touchés par le fléau. Après leur prestation d'hier soir contre les Pays-Bas, on peut considérer que c'est chose faite.

    Les Espagnols avaient-ils le melon ? Toujours est-il qu'ils sont passés pour des jambons, la faute à une Hollande qui a su ne pas se faire un fromage des champions du monde et qui s'est même payé le luxe de reprendre quatre fois du dessert.

    Le match commence pourtant parfaitement pour les Espagnols qui obtiennent dès la 27ème minute leur habituel penalty, sans même que Pedro ait besoin de plonger, Diego Costa prouvant par là qu'un joueur naturalisé peut très vite se fondre dans la culture d'un pays.

    Pourtant, après l'égalisation de Van Persie sur une magnifique transversale de Blind, qui, décidément, a l'oeil, les Hispaniquent et encaissent quatre buts en deuxième mi-temps.

    Difficile d'expliquer comment l'Espagne a pu sombrer à ce point, ce qui est sûr, c'est que la « Roja » a paru bien pâle dans son maillot blanc de circonstance. Sa légendaire passe à dix a perdu de sa superbe, or l'Espagne sans sa « toro-magie », ce n'est évidemment plus la même chose. Quant à la prestation de Ramos, défense de rire : le taureau espagnol a été trop fort jusque-là pour servir de bouc émissaire.

    Il n'en va pas de même pour le portier espagnol. Casillas a totalement perdu le contrôle du match. Si l'on s'en réfère à sa prestation lors de la finale de la ligue des champions, le gardien de l'Espagne n'est plus que l'ombre du joueur qu'il a été, un « quasi as » en somme.

    L'Espagne doit-elle pour autant s'inquiéter ? Oui car la façon dont Robben est allé marquer le dernier but a de quoi faire douter une équipe. Rappel : Robben, en mode playstation, est lancé en profondeur, il fait une course de soixante mètres, met dix mètres dans la vue à Ramos, arrive dans la surface, fait un tour sur lui-même, deux autres touches de balle et s'il ne termine pas par une triple boucle sur Piqué, c'est uniquement par pitié pour les Espagnols, déjà à l'agonie. Le Hollandais volant plante alors une cinquième banderille dans le but espagnol, non sans niquer San Iker une dernière fois, en le crucifiant d'un missile en pleine lucarne.

    Etrange coïncidence : il y avait beaucoup moins de footix français du Barça ou du Real pour revendiquer de lointaines origines espagnoles sur les forums aujourd'hui. Comme quoi il n'y a pas que l'Espagne qui est plongée dans un profond sommeil.

    Attention toutefois à ne pas trop le prolonger, pour ne pas qu'Ibère Nation rime définitivement avec hibernation.

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  • Que c'est beau le football quand c'est le meilleur qui gagne et quand la partie se termine sans aucun sentiment d'injustice. Et combien Platini a raison de continuer à refuser l'arbitrage video sans lequel cela deviendrait très compliqué pour le pays hôte de l'emporter.

    Certes, Sao Paulo compte la plus forte communauté japonaise hors-Japon (plus de 300 000 personnes) mais il faudrait avoir l'esprit très mal placé pour voir, dans la désignation d'un arbitre japonais pour le match d'ouverture opposant le Brésil à la Croatie, un quelconque calcul de la part du pays organisateur. C'est simplement le fruit du wazari.

    La Croatie pensait avoir fait le plus dur en ouvrant le score puis en contenant assez facilement les assauts brésiliens en deuxième mi-temps. Mais à la 70ème minute de jeu, l'arbitre, M. Nishimura, décida d'accorder un penalty au Brésil pour une faute de Lovren sur Fred. Si la faute est peu évidente, le mouvement de capoeira du Brésilien, lui, est bien réel et méritait quelque chose.

    Fred, qui, comme beaucoup de joueurs brésiliens, n'oublie pas de remercier le ciel quand il se jette par terre, a parfaitement compris le concept de la grâce. Errare humanum est : l'erreur … et tu mènes.

    Lovren, lui, ne décolère pas, et quand on revoit les images, on comprend qu'il en Neymar. Mais, lucide, il propose, hélas bien trop tard, une solution qui aurait pu éviter au Brésil une grave crise économique : « On n'a qu'à leur donner la Coupe du Monde tout de suite ».

    Les coéquipiers de Modric ont en tout cas affiché de belles promesses et ont offert aux téléspectateurs un beau spectacle. Les Croates mettront sans doute un certain temps à digérer cette déconvenue mais on a déjà hâte qu'ils aient de nouveau les crocs.

    A Rio le carnaval, A Sao Paulo la mascarade. Mais comme le disent si bien les supporters brésiliens « l'important c'est le résultat, le reste on Samba »

     

     

     

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