• C’est un coup de tonnerre qui a frappé ce matin les habitants de la ville de Reims. Un homme d’une cinquantaine d’années prétend en effet que sa tartine est tombée du bon côté. Une affirmation qui ne manque pas de surprendre et qui soulève plusieurs interrogations. Enquête.

    Il est 7 heures 30 lorsque Jean-Pierre, menuisier, 52ans, pénètre dans sa cuisine. Après avoir pris le beurre et la confiture dans le frigo, il se coupe une large tranche de pain et, muni d’un couteau et d’une cuillère, commence à étaler le beurre puis à répandre la confiture sur la tartine. Mais soudain, c’est le drame : au moment de retirer la cuillère, il s’aperçoit que la tartine est restée collée à celle-ci. Et lorsqu’il tente de glisser sa main dessous pour la rattraper, il est déjà trop tard. Jean-Pierre s’apprête alors à la ramasser pour la mettre à la poubelle mais il constate avec stupeur que celle-ci est intacte et choisit de la manger normalement. Un récit qui a bien du mal à convaincre les habitants et les autorités.

    « Ne me faites pas croire que si ça lui était vraiment arrivé, il n’aurait pas pris des photos et alerté les gendarmes » avance par exemple Gisèle, une voisine. « Quand on boit du Ricard au petit-déjeuner, c’est le genre de chose qui arrive » ose même un collègue de travail.

    Interrogé par notre rédaction, le physicien spécialisé en chute d’objets Emmanuel Coulon est catégorique : « le poids exercé simultanément par le beurre et la confiture sur l’une des faces de la tartine interdit scientifiquement la possibilité d’un atterrissage de la tartine sur sa zone vierge ». Les gendarmes, arrivés sur les lieux de l’incident à peine trois heures après les faits, n’ont constaté au sol aucune trace de nourriture mais, plus intéressant, pas de trace non plus de produit nettoyant ni même de chiffon ou d’éponge : « cela ne veut pas dire pour autant que cette histoire est vraie. Il est tout à fait possible qu’aucune tartine ne soit jamais tombée et que ce Monsieur ait inventé tout ça pour faire parler de lui » tempère l’un des gendarmes en charge du dossier.

    Une autre explication est avancée par un proche de Jean-Pierre : « il est souvent très mal réveillé le matin, à mon avis, sans s’en rendre compte, il a tout simplement tartiné sa tartine des deux côtés ». Une affirmation qui contredit la thèse des gendarmes qui assurent qu’il n’y avait aucune trace au sol.

    En attendant, plusieurs habitants ont affirmé de leur côté croire à la version de Jean-Pierre. Pour eux, ce ne serait pas la première fois qu’un évènement scientifiquement inexplicable se produit, l’un d’eux allant même jusqu’à affirmer s’être trouvé un jour dans la file qui avançait le plus vite au supermarché.

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  •  Il est environ 16 heures lorsque Hollande se présente en conférence de presse. A crise aigue, réponses graves, pense-t-on. Pourtant, d’emblée, le président s’efforce d’apparaître détendu et de rassurer. Il a la solution, « La France est la solution » ose-t-il même un peu plus tard. Faut-il se méfier de son optimisme ? Ne risque-t-il pas,  à force d’agir en pépère peinard, de devoir troquer son pédalo contre un radeau ? Pédaler ou ramer, il faut choisir.

    Son combat pour l’égalité est en tout cas un succès : après le mariage, il s’attaque  à la somnolence télévisuelle pour tous. Et, en à peine cinq minutes, plus personne ne doute de sa réussite alors même qu’il commence à dresser le bilan de l’année écoulée. L’exercice est périlleux : il faut donner du sens à tout ce qui a- ou plutôt ce qui n’a pas- été fait. On se demande d’ailleurs si le problème ne consiste pas, non pas à donner du sens à son action mais plutôt à en donner un seul et en cet instant, toutes les théories de Hegel sur le sens de l’histoire semblent venir se briser sur la normalité absolue du chef de l’Etat.

    Il commence, tout en s’en défendant, à charger la droite : « Bien sûr que je pourrais vous dire que nous n’en serions pas là si nos prédécesseurs avaient fait des choix courageux, notamment sur le plan de la compétitivité ces dix dernières années ». Fort heureusement, il ne le dit pas.

    Plus tard, toujours aussi visionnaire, il donne un visage à la crise. C’est en réalité d’une crise  existentielle qu’il s’agit :« Est-ce que vous pensez que c’est simple, facile, agréable de solliciter, une fois élu, la contribution des Français ? » Le peuple, déconnecté de la classe politique, a souvent du mal à se rendre compte à quel point c’est difficile d’être président par les temps qui courent.

    Mais le président ne se contente pas de tirer toutes les conséquences de son fabuleux bilan, il se projette déjà vers l’avenir car cela ne fait absolument pas peur à M. Bricolage d’attaquer les gros travaux avec son tournevis et son marteau. Pour cela, il a déjà prévu des nouveautés en pagaille : réduction des dépenses, allongement de la durée de cotisation, emplois jeunes. Bref, il l’affirme, « Tous les moyens seront mis en œuvre », reste à savoir lesquels. S’il a oublié d’appliquer le fameux « choc de simplification » à son discours, il faut en revanche lui reconnaître le mérite de l’avoir appliqué à son projet.

    Sur la question du remaniement, le Président ne bouge pas : pourquoi changer une équipe qui stagne ? De toute façon, comme Hollande, malgré tous les efforts d’Harlem Désir, peine toujours à trouver moins charismatique que lui, il semble que la place de Jean-Marc Ayrault soit loin d’être menacée.

    Une vraie conférence de « presque ». Trois heures pour fournir un peu de contenu à la presse afin qu’elle poursuive tranquillement son Hollande Bashing. Le président a à la fois confirmé qu’il avait beaucoup d’humour et que les courbes du chômage et de sa popularité ne sont pas près de se croiser.

    Le Président le promet : « j’irai jusqu’au bout de la transparence politique » Il faut avouer qu’en matière d’invisibilité, le chef de l’Etat semble même en avance sur son projet.

     

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  • A défaut du printemps, l’été approche et à l’idée d’aller sur les plages traîner votre spleen et faire transpirer votre graisse, vous rêvez de retrouver un corps de sirène pour plonger dans l’eau sans déclencher un Tsunami et y flotter sans être pris pour une bouée. Mais si cela vous semble un rêve inaccessible, cette chronique vous montrera que ce n’est pas la mer à boire. Il faut simplement faire preuve d’un peu d’astuce.

    1. Un prêté pour un rendu

    Contrairement à ce qu’on croit, tout n’est pas dans l’alimentation et là encore, le facteur psychologique compte beaucoup. Si vous mangez un aliment en visualisant déjà l’effet qu’il produira sur votre corps, il y a fort à parier qu’il vous fera grossir. Mangez-le plutôt en imaginant ce que ça vous ferait de le vomir.

    2. A quel sain se vouer ?

    Tous les jours, on entend qu’il faut manger sainement mais chacun a sa définition de ce qui est sain : faut-il manger bio, allégé, opter pour les compléments alimentaires ? Notre conseil est très simple : privilégiez les fruits et les légumes. Manger ce qui sort de la terre est plus sain et ce n’est pas un hasard si nos ancêtres mangent encore les pissenlits par la racine.

    3. Ne rompez pas votre jeune

    Scientifiquement, il est prouvé qu’on est plus mince quand on est jeune or, la jeunesse, c’est souvent psychologique. Porter quelques pulls Blanc-Bleu, Chevignon voire Waïkiki est fortement recommandé. De même, ponctuer chacune de vos phrases d'un "c'est clair!", d'un "grave!" ou d'un "Nan mais allo quoi!" devrait rapidement vous aider à retrouver la ligne.

    4. Régler le problème au chaud

    La chaleur est votre amie. Pourquoi vous obstinez-vous à rester dans le froid et la grisaille ? Si vous voulez vraiment maigrir, il faut faire preuve d’imagination et d’esprit d’initiative. N’hésitez pas à partir loin pour fuir le froid. Un séjour aux Maldives ne peut vous faire que du bien. L’absence de stress conjuguée à la présence de soleil est idéale pour que votre corps se détende et que votre ventre retrouve tonus et élasticité. Dans l’idéal, pour éviter de stocker des kilos l'hiver, débrouillez-vous pour éviter au maximum cette saison en voyageant dans des pays chauds.

    5. Joindre l’utile au désagréable

    Le manque de temps et un goût peu prononcé pour le sport sont les excuses le plus souvent avancées pour justifier l’absence de pratique d’un sport.  Passer l’aspirateur, la serpillère, faire la vaisselle ou nettoyer les carreaux sont des exercices, qui, s’ils sont pratiqués quotidiennement, peuvent facilement vous faire perdre quelques grammes.

    6. Mieux vaut prévenir que maigrir.

    Pensez enfin, dès le prochain hiver, qu’il est plus aisé de ne pas prendre de kilos que de chercher à les perdre. Pour cela, ne pas tomber enceinte, ne pas prendre la pillule, ne pas aller en soirée, éviter de manger du chocolat à Pâques ou à Noël et être au régime toute l’année sont autant de choix qui vous feront gagner du temps.

    Mais surtout, dans tous les cas, ne vous découragez pas : « maigrir est l’acte naïf de vouloir être intelligent » disait Roland Barthes. L’un est donc beaucoup plus accessible que l’autre.

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  • Olivier Thoual, le désormais célèbre arbitre de la rencontre Evian Thonon Gaillard-P.S.G, a de la suite dans les idées. Frustré de n’avoir pas pu expulser le gardien du P.S.G parti se réfugier dans les vestiaires après la bagarre générale à laquelle il a été mêlé en fin de match, celui-ci a décidé de poursuivre Sirigu jusque dans le fameux restaurant « Aux trois obus » situé tout près du Parc des Princes. Une première dans le monde du football qui suscite beaucoup de réactions.

    Une scène surréaliste

    La scène a laissé tout le monde sans voix hier soir dans le 16ème arrondissement. Alors que l’international italien et gardien du P.S.G Salvatore Sirigu dînait tranquillement Aux trois obus avec quelques amis, un individu  a pénétré dans le restaurant et s’est approché de sa table. Sans mot dire, il a porté la main à la poche, de laquelle il a extrait le fameux carton de couleur rouge, déclenchant la clameur d’une partie des clients du restaurant. « Tout le monde était très choqué. Sur le terrain, ce n’est déjà pas un geste anodin mais donner un carton rouge comme ça, dans un lieu public, ça s’apparente à une véritable humiliation » estime Michel, présent ce soir-là. « J’ai tout de suite compris qu’il allait se passer quelque chose » confie, quant à lui, Sylvain, un habitué des lieux : « Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un individu entrer dans le restaurant avec un maillot d’arbitre. Il avait même son short noir et ses chaussettes de foot. On voyait qu’il était déterminé. »

    Une décision qui fait débat 

    Les réactions, côté parisien, ne se sont pas fait attendre : « Encore une fois, on voit que le P.S.G est victime d’un acharnement. En France, on n’aime pas les équipes qui gagnent, on préfère les exploits des petites équipes en Coupe de France, il faut vraiment changer les mentalités. Ce qui s’est passé est tout simplement scandaleux. » s’emporte Léonardo, le directeur sportif du P.S.G. Marc Batta, le président de la Direction Nationale de l’Arbitrage (DNA), a préféré au contraire insister sur le professionnalisme d’Olivier Thoual : « On sait que l’arbitre a le droit d’expulser un joueur après le coup de sifflet final, c’est d’ailleurs ce qui est arrivé au joueur d’Evian Khlifa. Olivier Thoual a donc appliqué la règle. Il a traqué Sirigu pendant près de deux jours, c’est un grand professionnel »

    Dommages collatéraux 

    Si la décision de l’arbitre semble donc inattaquable d’un point de vue juridique, d’autres décisions ont déjà fait l’objet d’une plainte de la part du P.S.G et de certains clients. La première d’entre elles est celle qui a conduit l’arbitre à exclure le joueur du restaurant : « Que l’arbitre tienne absolument à exclure Sirigu, à la rigueur, je peux le comprendre mais pourquoi le faire sortir du restaurant ? Ce n’est quand même pas une aire de jeu ! C’est Sirigu qu’on cherche à punir ou ses amis ? Certains étaient venus spécialement d’Italie pour le voir ! » explique Ancelotti.

    L’autre décision concerne les cartons distribués par l’arbitre à l’intérieur du restaurant à des clients pour contestation. Certains veulent se porter partie civile mais le vide juridique pour ce type de sanction risque de poser problème.

     

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